les joyeuses commères de windsor

Lieu : Bayreuth
Direction artisitque : Nicolaus Richter et Alberto Nason

Un opéra d'Otto Nicolai

Sous la direction musicale de Nicolaus Richter et dans la mise en scène d'Alberto Nason, près de 120 jeunes comédiens, musiciens et chanteurs ont travaillé et interprété cet opéra. Plusieurs représentations ont eu lieu à la Stadthalle de Bayreuth et ont fait l'objet d'un enregistrement.

En partenariat avec le CNIPAL de Marseille, le CNR de Lyon, la ville de Bayreuth,...

Alberto Nason, Italien, est à la fois guitariste, marionnettiste, metteur en scène, comédien formé au Piccolo Teatro de Milan avec Carlo Boso et lui-même professeur de Commedia dell'Arte. Il réalise depuis de longues années la mise en scène des créations du Théâtre des Asphodèles et joue dans de divers spectacles de Commedia dell'Arte en France et à l'étranger. Enfin, il anime très souvent des stages d'initiation ou de perfectionnement dans cette discipline pour des enfants, des jeunes ou des professionnels du théâtre.

Nicolaus Richter a étudié le violon à l´Ecole de musique de Cologne (Staatliche Hochschule für Musik). Au cours de sa carrière de musicien, il est allé à Bonn et a joué dans l'orchestre de la "Beethovenhalle", à Cologne dans l'orchestre de Gürzenich, à Düsseldorf dans l'orchestre symphonique de la "Deutsche Oper am Rhein" et dans l'orchestre du festival de Bayreuth. Il a joué sous la direction de Karl Böhm, Carlos Kleiber, Pierre Boulez et Colin Davis. De plus, Nicolaus Richter a été membre de l'orchestre de chambre de Cologne. Il est actuellement directeur de l'Ecole de musique de Bayreuth, il est le chef d'orchestre de symphonies et d'opéras et depuis la création du forum franco-allemand des jeunes artistes, il en est le directeur musical. En dehors de ses activités de chef d'orchestre et de formateur, il est également membre de jury au "Jugend musiziert" à l'échelon régional et national.

Extraits de coupures de presse "Les joyeuses Commères de Windsor"

Falstaff à Bayreuth

Un joyeux jeu d'intrigues

"Cette production est la plus ambitieuse de toutes celles réalisées jusque là par le forum franco-allemand des jeunes artistes de Bayreuth, institution créée en 1987 par l'Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, dans le but de faciliter les rencontres de jeunes artistes des deux pays...le projet opéra est une sorte d'Europe en miniature: avec ses éternels soucis babyloniens mais aussi et surtout avec cette certitude qu'au bout les chances d'un projet européen commun par le biais artistique n'en seront que plus évidentes. Le concept est prometteur: c'est à la manière de la commedia dell'Arte que l'opéra comico-fantastique de Otto Nicolai est présenté sur la scène (presque sans coulisses) du Théâtre de Bayreuth....Les premières impressions à l'issue des répétitions laissent présager du meilleur."
Süddeutsche Zeitung, 1er Avril 2005

« ... Le metteur en scène Alberto Nason rencontre Shakespeare et son bourreau des coeurs Falstaff  par le biais de la Commedia dell'Arte. L'intrigue de cet opéra comico-fantastique n'en ressort que mieux  et, grâce à cette forme de jeu et à l'exagération des caractères qu'elle engendre, les personnages y  gagnent en épaisseur et en charisme. ...»
Norbayerischer Kurier, 4 Avril 2005

Original et professionnel

Parfois il n'en faut pas beaucoup plus pour être heureux : un plateau noir, une poignée de décors et quelques artistes en devenir de talent, voilà ce qui a provoqué un enthousiasme délirant dans la salle comble de la Stadthalle de Bayreuth

Et on dit que opéra doit rimer avec luxe ostentatoire... surtout dans la ville de Richard Wagner ! Ici, le strict minimum a suffi pour nous divertir dans une atmosphère comique , nous gâter de mélodies et nous offrir de l'absurde sans tomber dans le grotesque... Ce n'était pas là sur la scène les stars de l'opéra d'aujourd'hui mais celles de demain.. L'orchestre constitue la base solide et, tout en instaurant une atmosphère de douceur, il mène la danse avec entrain, tout en nuances. Une soirée pleine d'allant de la première à la dernière note, qui, lors de la Première, déclencha l'enthousiasme de plus de 700 spectateurs ravis.
Frankenpost, 4 Avril 2005